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Le Refuge
03:42
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1. Comme l'abeille dans sa ruche, qui rush pour pas se noyer
Regarde à quel point je bûche, quand ça va mal au foyer
On joue à l’autruche, sur le Royer dans mon Loyer,
Genre combustion lente, j’ai des ailes à déployer
J’m’envole vers le ciel, en métaphore, sans danger
je quitte le monde des vidanges, où les anges sont dérangés
et j’ai rendez-vous, sous un ciel étoilé
j’ai une vie à peindre, des toiles à dévoiler
Ola, lève le voile, et voilà où je veux aller
Exposer l’art des mots dans la galerie des écorchés
Les maux guéris pas les mots, so j’ai pu m’accrocher
approchez chapitôt, le show, va bientôt commencer
voyez comment c’est chaud, c’est à y sombrer
dans le royaume des ombres, une lumière s’est allumée
Allez, envoie la fumée, les décors et les ombres et
les corps et les décombres et le rideau est tombé…
2. Encore tout seul ce soir, veillé plongé dans le noir
les idées sombres, le comble, j’me demande qui croire
celui qui m’dit fonce, la vie est belle y’a de l’espoir
ou l’autre qui s’enfonce, celui qui arrive même pu à voir
Cavalier solitaire, solidaire au mince espoir
Dompteur de misères, raconteur grimoire
la rime est un miroir, j’baragouine mon charabia,
c’est ma loi à moi, Batlam, c’est ma charia,
liberté d’expression, cité universitaire, communautaire a-version,
vers cités sans misères, sert, dans ma poitrine,
c’est un cri du cœur, vise la crise, surprise, aujourd’hui la rime pleure,
j’ai peur, sœur et frère, hier, me laissait tomber,
ma vie n’est qu’hécatombe et j’entends les bombes tombés,
j’recherche le refuge, la zone sécuritaire,
avant le séculaire déluge, avant que le jury délibère.
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2. |
Je me parle tu seul
03:41
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3. |
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4. |
J'ai un tout petit pays
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5. |
Québec Ouvert
04:41
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6. |
L'excès
04:06
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7. |
Le combat qu'on mène
03:29
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8. |
Le tord de la terre
04:19
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9. |
Regarde en avant
03:37
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10. |
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11. |
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